L’achat local, c’est un peu comme la résolution du Nouvel An d’aller au gym : on y croit dur comme fer… jusqu’à ce qu’on se retrouve devant la facilité. Depuis que Donald Trump menace d’imposer des tarifs douaniers et qu’Amazon ferme ses entrepôts au Québec, tout le monde en parle. “Il faut encourager nos entreprises d’ici !”, lit-on partout. Mais une fois arrivé au moment du paiement, le dernier clic ne suit pas toujours la belle intention.
Tout le monde prône l’achat local… mais qui passe vraiment à l’action ? 🤨
Chez achetezlemeilleur.ca, on teste des produits depuis 2018 et on redirige les acheteurs vers toutes sortes de boutiques en ligne : Amazon, Best Buy, Canadian Tire, mais aussi près de 200 marques locales.
Plusieurs millions de personnes ont été redirigées vers tous ces détaillants et marques, et pourtant un consommateur clique 12 fois plus sur un lien Amazon que sur un lien local pour un même produit.
Ces derniers temps, je reçois quotidiennement ce genre de messages :
“Vous mettez trop de liens vers Amazon, après ce qu’ils ont fait, c’est honteux !”
Ce qui est vraiment honteux, c’est que les chiffres racontent une autre histoire. L’intention est là, mais le portefeuille, lui, clique ailleurs.
Pourquoi le clic final échappe aux marques locales ? 🛒
1. Le prix et la rapidité gagnent toujours
Amazon, c’est une livraison rapide et (presque toujours) gratuite, une politique de retour imbattable et des prix souvent meilleurs la concurrence. Même les acheteurs les plus engagés finissent par céder.
2. L’expérience en ligne des compagnies d’ici
Soyons honnêtes : certaines marques ont encore des progrès à faire. Facilité de navigation, expérience d’achat et de retour, sans parler des frais de livraison. Tout ça, c’est du pain bénit pour Amazon.
Un boycott numérique qui ne changera pas grand-chose? 🤷♂️
Appeler au boycott d’Amazon ou des détaillants américains, c’est bien beau.
Mais tant que les consommateurs ne transformeront pas leurs paroles en achats concrets, l’impact restera symbolique. Si 99 % des acheteurs cliquent ailleurs au dernier moment, ce n’est pas un boycott, c’est une illusion collective.
L’achat local ne peut pas être une réaction temporaire à une crise. Il doit faire partie de la réflexion à chaque achat : existe-t-il une alternative locale ? Si oui, quelle est la différence de prix ? Et surtout, ce prix est-il justifié par une meilleure qualité, un meilleur service ou un impact positif sur l’économie locale ?
Mais soyons réalistes : tout n’existe pas en version québécoise ou canadienne. Acheter local, ce n’est pas se forcer à tout payer plus cher, c’est faire un choix éclairé, quand c’est possible et pertinent. Et ça, ça ne se décide pas en postant un commentaire en colère… mais bien en validant son panier d’achat.
+850 000 lecteurs redirigés vers des marques ou détaillants locaux
Depuis 2018, nous avons inclus dans nos guides, infolettres ou nouvelles près de 200 marques et détaillants d’ici.
Quel est le pourcentage de nos lecteurs qui achètent local vs Amazon?
Seulement 0.7% des lecteurs redirigés vers des sites d’achats locaux passent une commande.
Pour 100 lecteurs envoyés sur Amazon, 5 personnes en moyenne vont passer une commande.
Si un même produit existe sur Amazon et un détaillant local, 12x plus de lecteurs vont cliquer sur le lien Amazon
Pour un même produit disponible sur Amazon et sur un détaillant ou une marque d’ici, seuls 8% des lecteurs vont cliquer sur le lien local.
Chez achetezlemeilleur.ca, on ne se contente pas de parler d’achat local quand ça devient tendance.
On le met en action, au quotidien. On a vu des marques québécoises comme Bleu.eco, SoundsGood, QuebecSUP et bien d’autres gagner en visibilité (et en ventes!) grâce à un vrai travail entre nos équipes. Quand on s’allie, ça marche. 🚀
J’ai malheureusement souvent remarqué que le modèle d’affiliation, c’est un tabou pour les marques d’ici.
L’affiliation, c’est ce qui permet à des sites comme le nôtre d’exister, pas les subventions gouvernementales ou des bannières publicitaires insupportables : on teste un produit, on envoie un acheteur via nos liens, et si ce dernier achète (et le garde), on touche une commission. Simple, efficace. Amazon et d’autres l’ont compris depuis longtemps. Les marques québécoises, elles, boudent encore souvent ce modèle, le considérant comme une dépense plutôt qu’un investissement.
C’est pourtant un des moyens les plus efficaces pour générer des ventes avec zéro risque financier. Contrairement aux publicités classiques où l’on paie à l’avance sans garantie de retour, ici, vous ne payez que lorsqu’une vente est réalisée.
Si vous êtes une marque québécoise qui vend en ligne, et que vous cherchez un moyen concret d’augmenter vos ventes sans exploser votre budget marketing, écrivez-moi 📩. On discutera ensemble de votre produit, de votre histoire et de la meilleure façon de le faire découvrir au plus grand nombre que ce soit via nos plateformes ou à travers un programme d’affiliation optimisé. Vous n’avez pas encore de programme en place ? On peut vous aider à le structurer et à attirer d’autres affiliés potentiels!
Vous êtes un(e) acheteur(se) en ligne qui a déniché une perle rare made in Québec? Dites-le-moi! Je me ferai un plaisir de la tester et de la partager.
Parce que l’achat local commence par la découverte du bon produit. 🔎
Julien Gandelin
Fondateur de achetezlemeilleur.ca
Les données mentionnées sur cette page proviennent des outils analytiques de achetezlemeilleur.ca, et des statistiques des différentes plateformes et partenaires d'affiliation depuis 2018.
Pour l'exemple "12x plus de lecteurs cliquent sur un lien Amazon que sur un lien local (marque ou détaillant)", nous avons mesuré le nombre de clics lorsqu'un produit est disponible chez Amazon et un détaillant local (ex : Canadian Tire), et aussi lorsqu'un produit est disponible chez Amazon et le site transactionnel d'une marque locale (ex : Dupray, Sounds Good, Polysleep...).