Statistiques sur la qualité de l’air au Canada en 2025

La qualité de l’air au Canada est une préoccupation majeure, car elle influe directement sur la santé publique et l’environnement.

Les statistiques sur la qualité de l’air sont essentielles pour comprendre l’évolution des niveaux de pollution et mettre en œuvre des mesures de protection adéquates.

Au fil des ans, les indicateurs de la qualité de l’air ont évolué, permettant aux chercheurs et au grand public de mieux comprendre l’impact des divers polluants, tels que les particules fines (PM2,5), l’ozone troposphérique et le dioxyde d’azote.

Nous avons examiné diverses sources, dont IQAir, Santé Canada et les données fournies par Environnement Canada, pour vous présenter les principales statistiques la qualité de l’air du pays.

Ces informations sont cruciales pour identifier les tendances et les problèmes, comparer les données avec les années précédentes et jauger les conséquences sur la santé, notamment l’incidence des maladies cardiovasculaires et respiratoires.

Le Canada, connu pour ses vastes étendues naturelles et sa qualité de vie, a connu en 2025 une année particulièrement difficile en matière de qualité de l’air. Les incendies qui ont ravagé plusieurs régions ont eu un impact significatif.

Principales statistiques de 2024 sur la qualité de l’air au Canada

Statistiques générales de 2024

Selon les rapports d’Environnement Canada, la qualité de l’air a diminué de 15% par rapport à l’année précédente. Les niveaux de particules PM2.5 ont atteint des sommets inégalés dans certaines régions, dépassant les normes internationales.

Comparaison avec les années précédentes

En comparant avec les données de 2020 et 2021, nous constatons une dégradation notable en 2025. Les niveaux de pollution étaient stables, avec une légère amélioration en 2021, mais les incendies de 2024 ont inversé cette tendance.

Les régions les plus et les moins touchées

Les provinces de la Colombie-Britannique et de l’Alberta ont été les plus touchées, avec des augmentations de 25% des niveaux de particules fines. À l’inverse, les provinces de l’Est, comme le Québec et la Nouvelle-Écosse, ont été moins affectées, bien qu’elles aient également ressenti les effets des incendies à travers les déplacements de masses d’air.

Les causes principales de la pollution

Outre les incendies, d’autres facteurs ont contribué à la pollution. Les industries, les transports et certaines pratiques agricoles restent des sources majeures de pollution. Cependant, en 2025, les incendies ont été le principal coupable, représentant 60% des augmentations des particules fines.

Les effets sur la santé

Les conséquences sur la santé ont été alarmantes. Les hospitalisations pour des problèmes respiratoires ont augmenté de 20%. Les personnes âgées et les enfants étaient particulièrement vulnérables. De nombreuses études ont également montré une augmentation des maladies cardiovasculaires liées à la pollution.

Les initiatives pour améliorer la qualité de l’air

Face à cette crise, le gouvernement canadien a renforcé ses initiatives. Des programmes de reforestation ont été lancés, et des investissements significatifs ont été réalisés dans la recherche sur la qualité de l’air. De plus, des campagnes de sensibilisation ont été initiées pour encourager les comportements écoresponsables.

Sources : Environnement Canada, Statistique Canada, Le Devoir, Radio-Canada, La Presse, TVA Nouvelles, Le Journal de Montréal, Global News, Le Soleil, Métro Montréal, L’Actualité

Statistiques générales hors crise de 2024

Niveaux moyens nationaux

Avant 2023, la qualité de l’air au Canada a continué de se situer dans les normes acceptables pour la plupart des régions.

Toutefois, des variations régionales et locales ont été observées en termes de niveaux de pollution, tels que les particules fines (PM2,5), le dioxyde d’azote (NO2) et l’ozone (O3) ¹.

La plupart des sources de pollution proviennent des activités industrielles, des transports et de l’énergie ².

Zones les plus polluées

Parmi les zones les plus polluées au Canada, certaines régions industrielles et urbaines affichent des niveaux de pollution plus élevés que la moyenne nationale.

Par exemple, les zones à proximité des grandes villes, telles que Toronto, Montréal et Vancouver, présentent souvent des niveaux plus élevés de PM2,5 et de NO2 ³.

De plus, certaines régions présentant une forte concentration d’industries pétrolières et gazières, comme l’Alberta, font également face à des problèmes de qualité de l’air ⁴.

Zones avec la meilleure qualité de l’air

En revanche, certaines régions du Canada jouissent d’une excellente qualité de l’air, en particulier celles éloignées des zones industrielles et urbaines.

Par exemple, les régions rurales et les zones protégées, comme les parcs nationaux, bénéficient généralement d’une meilleure qualité de l’air que les zones urbaines ⁵.

De plus, les provinces maritimes, comme la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador, affichent des niveaux de pollution atmosphérique plus faibles que la moyenne nationale.

Comparaison avec les années précédentes

Au cours des dernières années, la qualité de l’air au Canada a connu des variations.

En examinant l’évolution des niveaux de pollution depuis 2020, on observe des changements dans les concentrations de différents polluants atmosphériques.

Les politiques environnementales récentes ont eu un impact sur la qualité de l’air au Canada.

Ces politiques visent à réduire les émissions de polluants et à améliorer la qualité de l’air pour la population.

Par exemple, l’adoption de normes plus strictes en matière d’émissions de véhicules et d’industries a contribué à une diminution de certains polluants atmosphériques.

L’analyse des tendances montre une amélioration générale de la qualité de l’air dans certaines régions et une détérioration dans d’autres.

Les facteurs contribuant à ces variations incluent les conditions météorologiques, l’activité industrielle et les émissions provenant des transports.

Enfin, bien que l’air au Canada soit généralement de meilleure qualité que dans de nombreux autres pays, il est essentiel de poursuivre les efforts pour réduire la pollution atmosphérique et protéger la santé de la population.

Conséquences sur la santé publique

Maladies liées à la pollution de l’air

La pollution atmosphérique est reconnue pour avoir des effets néfastes sur la santé des personnes, notamment en provoquant ou en aggravant un certain nombre de maladies.

Les polluants atmosphériques, tels que les particules fines (PM2,5), l’ozone troposphérique (ozone) et le dioxyde d’azote (NO₂), peuvent causer des problèmes respiratoires, cardiovasculaires et autres impacts sur la santé de la population canadienne¹.

Selon Santé Canada, l’exposition à la pollution atmosphérique est liée à un éventail de problèmes de santé, parmi lesquels :

• Irritation des yeux, du nez et de la gorge
• Toux et essoufflement
• Aggravation de l’asthme
• Bronchite chronique et autres maladies respiratoires
• Maladies cardiaques et accidents vasculaires cérébraux

Recommandations pour la population

Afin de réduire les risques pour la santé liés à la pollution atmosphérique, il est important que les personnes vivant au Canada prennent des mesures pour protéger leur santé et surveiller la qualité de l’air.

Voici quelques recommandations pour préserver la santé des individus et des communautés :

1. Surveiller la qualité de l’air: consulter régulièrement les prévisions de qualité de l’air afin de prendre des décisions éclairées concernant les activités extérieures. Vous pouvez également vous équiper d’un moniteur de la qualité de l’air pour votre maison, et d’un purificateur d’air afin d’améliorer la qualité de l’air chez vous.
2. Réduire l’exposition: lors de journées de mauvaise qualité de l’air, essayez de rester à l’intérieur et de maintenir une bonne qualité de l’air à domicile (par exemple, en évitant de fumer à l’intérieur et en réduisant l’utilisation de produits chimiques).
3. Adopter un mode de vie sain: adopter une alimentation équilibrée, faire de l’exercice régulièrement et dormir suffisamment contribue à renforcer le système immunitaire et à minimiser les risques pour la santé.
4. Soutenir les politiques et les actions pour améliorer la qualité de l’air: s’engager en faveur de la réduction des émissions polluantes et du développement de solutions durables pour l’environnement et la santé publique.

Initiatives et solutions pour améliorer la qualité de l’air

Politiques gouvernementales

Le gouvernement du Canada a mis en place diverses politiques et programmes visant à améliorer la qualité de l’air.

Parmi ces mesures, on trouve la réduction des émissions de polluants atmosphériques provenant des transports et des sources industrielles.

Diverses lois et règlements ont également été mis en place pour contrôler la qualité de l’air et réduire les sources de pollution.

Le gouvernement travaille également en étroite collaboration avec les provinces et les territoires pour établir des normes nationales en matière de qualité de l’air et coordonner les efforts de surveillance et de réduction de la pollution atmosphérique.

De plus, des programmes de recherche et de surveillance sont développés pour mieux comprendre les impacts de la pollution de l’air sur la santé et l’environnement.

Actions communautaires

Outre les politiques gouvernementales, il existe plusieurs initiatives communautaires visant à améliorer la qualité de l’air. Ces actions incluent :

• Encourager l’utilisation de modes de transport alternatifs : les communautés peuvent promouvoir le covoiturage, le vélo, la marche et l’utilisation des transports en commun pour réduire la pollution atmosphérique causée par les véhicules à moteur.
• Sensibiliser le public : les organisations et les écoles peuvent organiser des événements et des ateliers pour aider les citoyens à mieux comprendre l’importance de la qualité de l’air et les actions pouvant être entreprises pour contribuer à sa préservation.
• Promotion de l’énergie propre : en encourageant l’adoption d’énergies renouvelables et de technologies écoénergétiques, les communautés peuvent réduire leur empreinte environnementale et contribuer à améliorer la qualité de l’air.
• Espaces verts et aménagement urbain : la création et l’entretien d’espaces verts et d’arbres dans les zones urbaines contribuent à filtrer les polluants atmosphériques et à améliorer la qualité de l’air.

En impliquant les citoyens, les entreprises et les autorités locales dans la lutte contre la pollution atmosphérique, les initiatives communautaires peuvent avoir un impact significatif sur l’amélioration de la qualité de l’air au Canada.

Foire aux questions

Qu’est-ce qui cause la pollution de l’air au Canada?

La pollution de l’air au Canada est causée par diverses sources, notamment les véhicules, les industries, l’énergie produite par la combustion de combustibles fossiles et les activités agricoles. Les émissions provenant de sources naturelles telles que les feux de forêt et les processus biologiques peuvent également contribuer à la pollution atmosphérique [1].

Comment est mesurée la qualité de l’air?

La mesure de la qualité de l’air implique généralement la surveillance des niveaux de polluants atmosphériques spécifiques, tels que les particules fines (PM2,5), le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2), l’ozone troposphérique et les composés organiques volatils. Au Canada, Environnement et Changement climatique Canada gère un réseau de surveillance de la qualité de l’air qui collecte ces données [2].

La qualité de l’air au Canada est-elle meilleure ou pire que dans d’autres pays?

Globalement, la qualité de l’air au Canada est considérée comme l’un des meilleurs au monde, selon l’Organisation mondiale de la santé [3]. Cependant, il existe des variations régionales et locales, et certaines zones du pays peuvent connaître des niveaux plus élevés de pollution atmosphérique. Comparativement à d’autres pays, le Canada se classe généralement mieux en termes de qualité de l’air, mais des améliorations peuvent encore être réalisées.

Comment puis-je contribuer à améliorer la qualité de l’air dans ma communauté?

Il existe plusieurs actions que vous pouvez entreprendre pour contribuer à améliorer la qualité de l’air dans votre communauté. Certaines de ces actions incluent:

• Utiliser les transports publics ou opter pour le covoiturage
• Marcher ou utiliser un vélo plutôt qu’une voiture
• Réduire la consommation d’énergie en éteignant les lumières et les appareils électroniques inutilisés
• Sensibiliser les membres de votre communauté aux problèmes de la qualité de l’air
• Participer à des événements et initiatives locaux de nettoyage de l’environnement ou de promotion de la qualité de l’air [4]

Y a-t-il des applications ou des outils au Canada et au Québec pour surveiller la qualité de l’air en temps réel?

Oui, il existe des outils et des applications pour surveiller la qualité de l’air au Canada et au Québec en temps réel. Environnement et Changement climatique Canada propose un site Web pour suivre l’indice de la qualité de l’air (AQHI) en temps réel pour différentes villes et régions [5]. De plus, des applications tierces, telles que AirVisual [6], fournissent des données en temps réel sur la qualité de l’air pour divers endroits au Canada, y compris des prévisions et des données historiques.